dans une interview à paraitre!
Décidément, Brigitte Bardot a encore beaucoup de travail. Elle va devoir redoubler d'énergie, et de courage, pour poursuivre son combat pour la cause animale.
En 2010, le trafic d'animaux est la troisième source de revenus illicites au monde. C'est ce que nous apprend Bernard Montiel, qui a interviewé Brigitte Bardot pour le magazine Télé Star, à l'occasion d'une émission qu'il présentera consacrée au trafic d'animaux justement, prévue pour le 26 avril sur la chaîne Animaux.
A 76 ans, vaillante comme toujours, l'ancienne actrice explique que son combat durera bien évidemment après sa mort, grâce à sa Fondation Brigitte Bardot, qui fête cette année ses 25 ans. Des victoires bien sûr, le trafic de phoques par exemple qui est un peu plus maîtrisé, mais des déceptions aussi.
Brigitte Bardot s'en prend en ce moment à l'émission Top Chef, qu'elle accuse d'exploitation d'animaux et d'actes de sadisme en direct à la télévision (les écrevisses ébouillantées et les anguilles tuées face caméra), ainsi qu'au trafic de chiens, aidée par Dany Saval, la femme de Michel Drucker. Elle s'est maintenant trouvé une nouvelle victime en la personne de Catherine Deneuve.
"C'est vraiment décourageant de voir que les jeunes portent aujourd'hui de la fourrure alors que la génération précédente, celle des années 80/90, ne l'aurait pas fait. Et je trouve pitoyable qu'une femme comme Deneuve, qui représente l'élégance française à travers le monde, soit couverte de cadavres. C'est monstrueux et grotesque."
Celle qui se targue d'accueillir chez elle une centaine d'animaux, des chiens, des chats, des cochons, des chèvres, des poules, des canards, des oies, un âne et un poney, explique par ailleurs être toujours fâchée avec Marc-Olivier Fogiel. En 2003, sur le plateau d'On ne peut pas plaire à tout le monde, sur France 3, Brigitte Bardot se disputait violemment avec le présentateur à propos de son livre Un cri dans le silence. "Je ne le remercierai jamais assez d'avoir propulsé mon livre n°1 des ventes en France, avec 300 000 exemplaires vendus".
Un quotidien fait de combats, de disputes, voilà le moteur de la vie de Brigitte Bardot.
http://www.purepeople.com/article/brigitte-bardot-sa-nouvelle-victime-catherine-deneuve_a78103/1
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/La-tauromachie-Brigitte-Bardot-et-le-ministre-de-l-Inculture-277121/
rigitte Bardot a encore frappé. Dans un style incisif qui est presque devenu sa marque de fabrique, la présidente de la Fondation éponyme règles ses comptes avec le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, à propos de l’inscription de la tauromachie à l’inventaire du patrimoine culturel de la France. Dans une lettre adressée au «ministre de l’Inculture», la fondatrice de l’association n’y va pas par quatre chemins: «Vous venez de faire la plus grosse connerie de votre vie !», tance-t-elle. «A peu de temps des présidentielles, vous avez probablement voulu vous mettre au diapason du minable gouvernement qui vous emploie auquel vous venez de porter "l’estocade" définitive et sans appel», vitupère-t-elle. «Si vous êtes porté aux nues par une poignée d’aficionados qui vous ont manipulé, vous venez de vous mettre à dos la majorité des Français», prévient encore la militante, sondages à l’appui. En effet, comme l’a indiqué à ParisMatch.com Christophe Marie, porte-parole de la Fondation, les derniers sondages sur la corrida font état de 60 à 80% d’opinion défavorable chez les Français. Un sondage Ipsos * réalisé dans le Gard (département réputé «taurin») et datant de l’été dernier –et qui semble être le plus récent- conforte cette opposition majoritaire: 66% des personnes interrogées se disent «défavorable aux corridas avec pique, banderilles et mise à mort des taureaux». 71% des sondés se déclarent en outre «pas attachés à la corrida», dont près de la moitié d’entre eux (45%) pas du tout. «Seuls les imbéciles ne changeant pas d’avis, conclut Brigitte Bardot. Il serait encore temps de revenir sur cette scandaleuse décision, mais à croire votre manière de vous comporter je crains que votre Q.I. n’atteigne pas la moyenne nécessaire à ce démenti urgent.»
«C’est la honte pour la France !», a renchéri Christophe Marie, interrogé par nos soins. Selon lui, la tauromachie est, avant tout, une pratique «cruelle» et «plus que rétrograde». En outre, il «ne s’agit pas d’une tradition française», s’offusque-t-il. Il est de notoriété publique que l’Espagne est le berceau de la corrida. Pourtant, rappelons que la Catalogne a interdit en juillet 2010 cette pratique, près de vingt ans après les Canaries. Et d’autres initiatives évoluent en ce sens, comme l’arrêt de la retransmission, depuis janvier dernier, de ces combats par la chaîne publique RTVE (Radio Televisión Española). En France, ce genre d’initiative –notamment la proposition de loi déposée en juin dernier par Muriel Marland-Militello, députée UMP des Alpes-Maritimes, et de Geneviève Gaillard, députée PS des Deux-Sèvres-, n’a pas encore abouti. Aujourd’hui, en vertu de l’article 521-1 du Code pénal, (datant de 1994, mais modifié par ordonnance en 2006) «la tauromachie est reconnue, à juste titre, comme étant un acte de cruauté en France passible de 30 000 euros d’amende et deux ans d’emprisonnement», rappelle Christophe Marie. Seules une quarantaine de villes, dans onze départements, sont autorisées, par dérogation, à présenter ces spectacles taurins –les principales étant Nîmes, Arles ou encore Bayonne, tandis que d’autres, à l’instar de Fréjus ou Montpellier, y ont renoncé. Selon le site Corridafrance.fr, une grosse centaine de corridas a été organisée l’an dernier dans notre pays. «Non seulement elle ne fait pas partie du patrimoine culturel de la France mais il est urgent d’abolir cette pratique barbare dans les quelques régions où elle se perpétue encore», conclut le bras droit de B.B..
Mitterrand relativise
Néanmoins, tout en jugeant cette décision «incompréhensible», Christophe Marie relativise sa portée. «Ce que nous craignons par-dessus tout, c’est que cette mesure outrepasse le domaine du symbolique: qu’elle remette en cause l’interdiction des combats d’animaux et plus généralement la reconnaissance des actes de cruauté envers les animaux», explique-t-il. «Or, si nous ignorons encore la portée exacte que pourrait avoir cette inscription au patrimoine immatériel de la France, la réponse du ministre apporte un sévère camouflet aux pro-corrida.» En effet, en réaction aux critiques des associations de défense de la cause animale, Frédéric Mitterrand a précisé qu’il n’avait «pas de sympathie particulière pour la tauromachie, ni pour la chasse à courre, ni pour la mise à mort des animaux pour la fourrure» etc. Il a en outre minimisé la teneur du classement en soulignant que «l'inscription de la tauromachie dans un simple inventaire patrimonial qui est fait chaque année par le ministère de la Culture n'a pas d'autre valeur que d'appartenir à un inventaire». Il a enfin assuré que cette mesure ne voulait «absolument pas dire que le ministère de la Culture soutiendra ou soutiendrait la candidature de la tauromachie au patrimoine immatériel de l'Unesco. Ce sont deux choses différentes. Ranger ses rayonnages n'est pas fonder une bibliothèque», a conclu le ministre.
Pour mémoire, l’Unesco a adopté en 2003 une convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel que la France a ratifié en 2006. Cette convention impose aux États signataires de tenir un inventaire du patrimoine national, que l’Hexagone a commencé en 2007. La démarche de demander que la tauromachie soit inscrite au patrimoine culturel immatériel de la France a été lancée en 2009 par l'union des villes taurines françaises et l'Observatoire national des cultures taurines (créé en 2008 à Arles). «Le Lobby taurin a fait cela en catimini, sans consulter les Français qui devraient pourtant se sentir concernés par leur patrimoine» qui, comme le rappelait lui-même le communiqué du ministère vendredi dernier, comprend entre autres «la tarte tatin, le fest-noz (breton), la tapisserie d’Aubusson», ou encore «les parfumeurs de Grasse»… De la diversité des soi-disant spécialités françaises…
* réalisé du 9 au 12 juillet 2010 sur un échantillon de 408 personnes représentatif de la population gardoise âgée de 16 ans et plus. Pour plus de détails, cliquez ici.
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Joyeux Noël!