La déshumanisation de l'être
Ils partagent avec nous cette vie sur la Terre
Depuis la nuit des Temps, ils se cachent et se terrent,
Ils sont devenus pour nous des produits et pourtant
Lorsque l'on est seul, c'est vers eux que l'on tend
Nos coeurs si déçus par l'âpreté humaine
Et que l'on reçoit en retour la bonté sans la haine.
Tous ces animaux magnifiques que l'on tue
Alors qu'on le sait, lorsqu'ils ne seront plus,
Quand sur la Terre ne resteront que les hommes
Créés à l'image de Dieu, mais en somme
Diabolisés par leur désir de destruction inné,
Ils n'en finiront plus de vouloir s'entre-tuer !
La planéte était belle et harmonieuse
Tant que la vie n'apporte que cette nombreuse
Humanité barbare et, hélas, tueuse !
Ce poème a été écrit en dix minutes, en juillet 2004, à la Madrague par Brigitte Bardot. N'ayant jamais versifié de sa vie, elle pense que l'esprit poète de son papa Pilou, qui fut couronné par l'Académie Française pour son recueil de poésies,
Vers en vrac, en 1960, est venu à la rescousse.