divers journaux, articles...

toujours a la une !!! cette sacrée BB ,,,,,,,,,,

La presse s'est souvent vantée d'avoir contribuer au succès de Brigitte mais la presse ne serait rien sans Brigitte non plus, elle a fait leur fortune !

Voila un cine revue de 1961, le mag est tellement grand que j'ai eu du mal à le scanner dsl! J'ai du couper le nom du mag pour qu'on voit bien la tete de BB.

sublime merci!

dans le Elle de cette semaine ya un mini article sur BB...à voir si tos n'est pas exagéré, c'est sur le profil de différente maman...

Merci beaucoup!

un article anglais

Journaliste: Que lui auriez vous demander? (à Pablo Picasso)
Brigitte: Je lui aurais simplement demandé "Picasso, est-ce que tu m'aimes?"

lol BB est trop mimi!
Merci beaucoup Lisa! Quelle trouvaille!
D'ou est-ce que ca vient?

Un article de l'express à l'epoque de la sortie de Initials BB :

Bardot à nu

Dans Initiales B. B., elle ne dissimule rien: ni maris, ni amants, ni soutiens, ni trahisons. Etre un mythe n'est vraiment pas une vie.


La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu'elle a. On pourrait en rajouter et gloser sur «la gloire, ce deuil éclatant du bonheur». Car, concernant la femme la plus photographiée du siècle, tous les clichés sont vrais.

Donc la plus belle femme du monde nous donne ses Mémoires, Initiales B.B.; 560 pages denses, pleines de «ce qu'elle a», a eu, n'aura plus. Pages tissées de souvenirs à la fois chronologiques et primesautant du coq à l'âne. Cette dernière expression ne relève pas de son goût - envahissant - pour les animaux ni de la typologie des amants et maris. Pourtant, ils sont tous là. Sans masque; sans pudibonderie.

Elle leur rend hommage en dédicace; et de la belle façon. «Je remercie ceux qui m'ont aimée sincèrement et profondément, étant peu nombreux, ils se reconnaîtront. Je remercie ceux qui m'ont appris à vivre à coups de pied dans le cul, qui, en me trahissant et en profitant de ma naïveté, m'ont entraînée au bord du gouffre de désespérance d'où je suis sortie miraculeusement.»

Bardot n'oublie pas un seul abus d'Imménoctal ou de Gardénal, avalés non pour nourrir sa publicité mais pour mourir pour de vrai. Au cinéma, dans Vie privée la bien-nommée, la mort ressemble à une chute lente irisée par le Requiem de Verdi. Dans le privé de la vie, elle lui était familière. «Je me baladais avec mes tubes de somnifères. A portée de main, j'avais mon évasion. J'ai raté pas mal d'évasions.» Aussi familière que sa famille, qu'elle affuble de ces petits noms agaçants par leur répétition: Pilou, Toty, Le Boum, Dada, Tapompom, Mijanou... La mort, elle, on la soupçonne derrière une onomatopée faussement joyeuse: être «kring krong».

Non, Bardot n'oublie pas. Ne dissimule pas. Pas une seule chambre d'hôpital, une seule horreur subie, une seule violence, un seul mépris. Elle a vécu la haine aussi. Le geste tendre et la dent dure. Les incendies de la passion, feux de paille ou embrasements de forêt. Deux hommes de sa vie: Jean-Louis, Sami. Impossibles à garder, mais présents et palpitants sous son sein gauche, encore aujourd'hui, à plus de 60 ans. Ses brumes de joie planent sur un paysage de cendres, naissent de la fraîcheur d'une complicité, de la solitude matraquée par l'instinct de fête; à peine ose-t-elle, parfois, oser le mot «bonheur». A l'étourdi.

Quelques rancunes filtrent aussi, sans trop de rancoeur. Par coups de gueule. Outranciers. Au bord de l'ordure: «Allez vous faire foutre, ministres, secrétaires d'Etat et autres pique-assiettes, jean-foutre, freluquets du gouvernement! La France s'asphyxie et devient une peau de chagrin dont vous êtes seuls responsables.» Mais la même femme, la même «petite Française qui rapportait autant que la régie Renault», a refusé le chantage de l'OAS, ses menaces et fut la première à porter plainte contre l'organisation secrète et à tout balancer dans L'Express (du 30 novembre 1961).

Devant cette longue mise à nu, le lecteur passe de l'envie de la prendre dans ses bras à celle de lui filer une paire de claques. Et la lectrice? petite tfille bourgeoise et bien élevée, dans la jeune femme timide qui va perturber l'ordre universel, qui snobe un déjeuner de l'Aga Khan («le vrai, le gros, celui qui pesait 150 kilos») parce qu'elle n'a pas de robe à se mettre. Dans la femme en quête d'amour à donner plus qu'à recevoir. Ce qu'on ne comprend jamais, et condamne pourtant. Tout le temps.

Rançon de la gloire? Autre cliché. Le «deuil éclatant du bonheur» vaut-il que l'on soit piétinée (au sens propre du terme) sur une plage italienne, un dimanche après-midi, pendant que Roger Hanin fait le coup de poing avec ces piranhas de paparazzi pour tenter de sauver quelque chose de vous? Un rien, votre vie.

Etre un mythe n'est pas une vie; on s'en doutait. Ici, c'est dit, montré, vécu; avec nos mots de tous les jours. Sur l'Olympe de La Madrague ou du septième étage, au 71 de l'avenue Paul-Doumer, une déesse parle comme vous et moi. Et ainsi, les Mémoires d'une star (article d'édition dûment répertorié et souvent édulcoré) récoltent les poussières d'étoiles amassées au cours d'une vie de femme. Une femme de première grandeur. Qui, Cocteau le disait, et Bardot ne manque pas de le rappeler, «vivait comme tout le monde en étant comme personne». Sans forfanterie, sans plus d'humilité qu'il ne sied. Avec un soupçon, parfois, de complaisance, quand elle évoque ses échecs (dans la vie, au ciné, au lit), trait de citron pour agacer nos dents et raviver son écorchure.

Que cherche-t-on dans Initiales B.B.? Honnêtement? Le croustilleux, le croustillant? Il est là. Tout brut d'érotisme ni exhibé ni expurgé. Des vengeances macérées et lâchées trente ans après? Pourquoi ne pas se venger en balançant la vérité? L'impudeur? Elle affleure dans la nudité de cette voix qui passe du rose des robes vichy qu'on voit dans Elle au noir des guêpières d'En cas de malheur? Sans oublier l'acte fondateur: le mambo de folie, d'extase et de sueur sur une trop jolie peau dans Et Dieu créa la femme.

Ce n'est pas avec ce Dieu... là que la vie commence; le mythe, si. Un mythe est une solitude mobilisée pour enchaîner le plus grand nombre. Etre un mythe c'est être un filon. Que d'autres - des amants, des maris, même des amis - exploiteront. Le destin de tout filon est de s'épuiser. Dieu merci, dans le cas de B. B., le mythe s'est épuisé avant sa vie. D'autres blondeurs en splendeur n'ont pas connu ce sursis.

Initiales B.B., par Brigitte Bardot. Grasset,. 560 p., 140 F.
- Chapeau Godard
«Au début de 1963, je rencontrais Jean-Luc Godard et son chapeau. Nous n'avons pas échangé trois mots. Il me pétrifiait. Je devais le terroriser. Pourtant, il voulut absolument me faire tourner Le Mépris. J'hésitais beaucoup. Ce genre d'intello cradingue et gauchisant me hérisse! [...] Enfin, j'acceptai. Sachant que j'avais beaucoup à y perdre et plus encore à y gagner. [...] Godard et son chapeau travaillaient dans le génie ou bien Godard et son génie travaillaient du chapeau. C'était au choix.»

- La gifle
B.B. a épousé Jacques Charrier. Le fringant lieutenant de Babette s'en va-t-en guerre est appelé au service militaire, qu'il ne veut pas faire.
«Un jour, je décidai d'aller chez Dessange me refaire une beauté. Jacques me vit fin prête. ??Où vas-tu? - Chez Dessange, pour une décoloration. - Je te l'interdis! - Je voudrais bien savoir en vertu de quoi? - Parce que je te l'interdis; un point, c'est tout! - J'irai quand même.?
«La gifle partit avant que j'aie eu le temps de la prévoir. Ma tête alla cogner durement contre le placard et le fracassa, laissant une brèche dans la moulure! La puissance du choc me mit KO. [...] Depuis cette gifle mémorable, je regardai Jacques avec haine. J'attendais maintenant son départ pour l'armée, souhaitant qu'il y reste le plus longtemps possible et qu'il me foute la paix!»

- Danger Moreau
Pendant Viva Maria, «on chuchotait que Jeanne séduisait à ce point les photographes que l'un d'eux, ayant une nuit perdu sa moumoute dans son lit, se la fit rapporter le lendemain, par sa femme de chambre. [...] Ma nonchalance se mua en rage. Ils allaient voir ce qu'ils allaient voir, ces ?moumoutards? de photographes! Et ils ont vu».

>Initial (e) s
Le titre Initiales B. B. est, à n'en pas douter, un hommage à Serge Gainsbourg, auteur d'une des plus belles chansons d'amour qu'un homme dédia à une femme: Initials BB. Sans e.
Commençant par: «Une nuit que j'étais à me morfondre dans quelque pub anglais du coeur de Londres, parcourant L'Amour monstre de Pauwels, me vint une vision...» Et ce chant baudelairien se terminait par: «Elle avança et pononça ce mot, Almeria.» On s'interrogea. Almeria fut le lieu de tournage de Shalako, film où B. B. côtoya Sean Connery. Gainsbourg avoua qu'il marqua la fin de leur liaison: «Comme une corde de guitare qui se brise; j'en suis resté balafré.»

>Locomotive
B. B. était le nom d'une locomotive d'avant le TGV. François Nourissier s'en souvient encore et mêle la championne du monde sur rail et le «rêve impossible de tous les hommes mariés» dans un court essai. Il raconte comment, il y a trente-six ans, il écrivit «40 pages un peu allumées»... On y lisait: «Elle boit quand elle a soif, elle mange quand elle a faim! Quand cessera ce scandale? Nous avons horreur de la vie, de la nuit. Demain, il fera jour; nous enverrons nos garçons à la guerre, nous irons au bureau, à la messe. Ne nous dites pas que le désir et le plaisir existent. Ne nous dites rien, cachez cette jeune fille, habillez-la, tondez-la, bâillonnez-la! Elle va rire! Et puis, oui, vous avez raison, c'est plus simple, c'est plus sûr: brûlez-la...»
Eh bien, François...
B.B. 60, par François Nourissier. Le Dilettante, 70 p., 69 F.
>Publication judiciaire publié dans le N° 2438 du 26 mars 1998
Par jugement du 7 janvier 1998, la Première Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris a jugé diffamatoires les propos tenus sur Jacques Charrier dans un article paru dans le numéro 2360 de L'Express du 26 septembre 1996, intitulé «Bardot à nu».

Merci Gia !

Mais de rien! :pirat:

merci!

Quel est le but de ce billet ?

Keuwa? O_0

Magazine de 1960, mensuel n°4:

1955

Ah oui !! j'avais vu ce livre sur ebay ! je ne connaissais pas la photo